Pas de précipitation. Pas de recette toute faite. Juste une envie. Celle d’oser. De découvrir. De se tromper un peu. Puis de goûter. Et d’avoir le cœur qui dit “Encore”. Apprendre une langue, ce n’est pas seulement aligner des verbes et réciter des règles. C’est mordre dans un monde nouveau, comme on croque dans une spécialité qu’on ne sait même pas prononcer. C’est tendre l’oreille, comme on humerait une sauce qui mijote. C’est mélanger les sons comme on fouette une pâte : parfois, ça éclabousse. Mais au fond, ça promet quelque chose. Alors quand on apprend qu’on peut découvrir gratuitement 41 langues depuis sa langue maternelle, on ne parle pas d’un gadget. On parle d’un festin. Une invitation à la tablée du monde entier. Un immense banquet de mots, d’accents, de gestes partagés.
41 langues : autant de plats, d’univers, de souvenirs
On pense souvent à l’anglais, à l’espagnol, à l’italien. Mais qui ose s’aventurer vers le coréen ? Le roumain ? Le swahili ? Il y a 41 langues qui n’attendent qu’un clic. Elles ne demandent pas un passeport, juste un peu de curiosité.
Chaque langue, c’est un plat à découvrir. Un mélange d’épices inconnues, d’expressions inattendues. On apprend à dire "aubergine" en arabe, "sel" en portugais, "piment" en coréen. Et soudain, tout devient plus vivant. Plus goûteux.
La mémoire adore ça. Elle adore le goût. Les mots associés à une odeur, une texture, une cuisson lente ou un grésillement vif... restent ancrés. C’est fou, mais c’est vrai : on retient mieux un mot quand on peut le sentir.
Apprendre depuis sa cuisine : la meilleure salle de classe
Pas besoin de tableau blanc. Ni de bureau en bois clair. Ni de professeur sévère qui demande de conjuguer au plus-que-parfait.
Juste un tablier. Une tablette posée sur le plan de travail. Une voix étrangère qui dit "bonjour" pendant qu’on épluche une carotte. Un mot par ci. Une expression par là. Et le miracle : on comprend. On répète. On sourit.
La cuisine devient un terrain de jeu linguistique.
On prépare des gyozas et on apprend que ça veut dire "coller". On écoute un chef mexicain expliquer sa recette de guacamole, et on capte au passage le mot "cebolla". On découvre que "fromage" se dit "queso", et tout de suite… on l’entend partout.
Mondly : le compagnon qui parle 41 langues sans accent
Dans cette grande aventure multilingue, on peut avoir un bon guide. Un compagnon fidèle. Quelqu’un qui ne juge pas quand on massacre l’intonation ou qu’on mélange les temps.
Mondly fait exactement ça. Une application fluide, maligne, qui vous glisse des mots nouveaux entre deux bouchées de vie. On y retrouve 41 langues au creux de la main, dans un format ludique, pensé pour les vrais gens (oui, même ceux qui oublient ce qu’est un participe passé).
L’interface est simple, mais pas simpliste. Et surtout, elle s’adapte. À votre rythme, à vos envies, à votre accent. On peut écouter, parler, deviner, répéter. Comme un petit jeu qu’on lance pendant qu’une quiche cuit ou qu’un café refroidit.
Et c’est là que ça devient magique : on progresse sans s’en rendre compte. Comme quand on apprend à doser une épice "au pif" après des années de recettes suivies à la lettre.
Les langues, ça se cuisine aussi à plusieurs
Il y a les mots. Mais surtout, il y a les gens derrière les mots.
Apprendre une langue, c’est créer un pont. Entre vous et cette femme qui vend des épices à Istanbul. Entre vous et ce papi sicilien qui vous explique la pasta alla norma, accent compris. Entre vous et cette vidéo d’un chef japonais qui vous montre comment plier un omurice parfait.
Très vite, on se surprend à comprendre sans traduction. À rire à une blague en espagnol. À répondre "oui" avec un petit "shi" glissé sans réfléchir. C’est là que la langue est digérée. Absorbée. Intégrée.
Et devinez quoi ? C’est possible gratuitement. Sans frais, sans contraintes, sans même quitter son salon.
Gratuite, la langue ? Oui, mais jamais fade
“Gratuit”, ça sonne parfois comme “bâclé”. Mais ici, c’est tout l’inverse. C’est généreux. Comme un plat partagé. Comme un apéro entre voisins. C’est l’idée que la culture se donne. Que les mots s’offrent. Que l’on peut recevoir sans payer, mais en écoutant, en goûtant, en respectant.
Les plateformes comme Mondly, mais aussi Duolingo, Memrise, Tandem, proposent des expériences riches et sans coût. On apprend par le jeu, par la répétition, par le contact. Et surtout, on s’amuse. Ce n’est pas un cours. C’est une invitation.
Envie de jouer le jeu à fond ? Voici des pistes savoureuses :
Choisir une recette étrangère par semaine, et la lire dans sa langue d’origine. Même si on ne comprend pas tout.
Écouter une playlist de cuisine en italien, pendant qu’on prépare un risotto. Ambiance garantie.
Créer un carnet de vocabulaire culinaire, illustré, annoté, avec des taches de sauce (si si).
Regarder un anime ou une émission culinaire coréenne, sous-titrée. On finit par associer les mots aux gestes.
Inviter des amis à une soirée tapas… en espagnol ! Ou presque.
Tout devient apprentissage, dès qu’on y met un peu de cœur. Et de sel.
Le goût des autres, dans chaque mot
On oublie trop souvent que les langues portent des mondes entiers. Des manières de penser, de manger, de vivre. Dire “bonjour” ne signifie pas la même chose à Tokyo, à Dakar ou à Montréal. Demander du pain n’a pas le même ton, ni la même attente.
Et c’est là que tout se joue. En apprenant une langue, on apprend à regarder autrement. À ne pas traduire, mais à ressentir. À goûter les nuances. À entendre les silences.
Un mot est comme une épice. Dosé différemment, il peut réchauffer ou piquer. Il peut adoucir ou surprendre. Et plus on apprend, plus notre propre langue devient plus belle. Plus fine. Plus pleine.
Apprendre 41 langues gratuitement, c’est beaucoup plus qu’un défi. C’est un voyage. Un festin. Un partage. Et si on le fait depuis sa cuisine, alors chaque assiette devient un livre. Chaque repas, un chapitre. Chaque bouchée, un mot nouveau à aimer.
La langue, c’est le goût des autres. Et franchement, c’est trop bon pour passer à côté